« Dieu N’est QU’amour et miséricorde ». C'est à la lumière de ces mots thérésiens essentiels qu'il convient de tout comprendre, y compris les châtiments, la colère et la vengeance de Dieu.
Mais non. Ce ne sont pas "des mots thérésiens", mais simplement la méditation absolument littérale et pleine de foi de la sainte Écriture !

DIEU EST AMOUR.
Ce n'est pas sainte Thérèse, ni saint Jean, qui le disent en premier : C'EST DIEU LUI-MÊME QUI LE RÉVÈLE PAR LA BOUCHE DE SON APÔTRE. C'est un témoignage de Dieu sur Dieu.

Si Dieu est Amour, c'est que l'Amour n'a pas de limite, c'est que l'Amour comprend toute chose, c'est que l'Amour est TOUT, au dessus de tout, contenant tout, et contenu par personne, sinon Dieu seul.

A défaut de quoi, Celui qui dirait : "Je suis l'Amour" pour se définir complètement, ne serait pas Dieu.

Si l'Amour est TOUT, sans limite, au-dessus de tout, alors Dieu ne peut pas être AUTRE CHOSE que l'Amour ! Puisque Dieu est l'Être même, infini par Nature.

Dire que " Dieu est Amour", c'est donc NÉCESSAIREMENT dire que Dieu N'est QU'Amour, et sainte Thérèse de Lisieux l'avait parfaitement compris : elle n'a strictement rien ajouté ni enlevé à la Parole de Dieu.

Du littéralisme ? En lisant la sainte Ecriture ?

Je pense d’ailleurs qu’il n’y aurait pas eu autant d’excès de « bisounourssisme » à l’époque contemporaine s’il n’y avait pas eu autant d’excès inverses durant des époques passées.
= Je pense que je peux accuser sans savoir, à la louche ça devrait passer.
Pas du tout... En réalité, dans les temps pas si anciens où l'on connaissait encore le vrai rite de la Messe, et notamment le VRAI OFFERTOIRE, les prêtres se rendaient bien compte que ce qu'ils offraient ( la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ ) était ce qui détournait de nous la juste colère de Dieu causée par nos péchés.

Dans le nouveau rite, ce n'est plus du tout aussi évident : et il est logique qu'un prêtre comme le père Zanorti Zorkine, embourbé dans Vatican II et le nouveau rite mal compris, ne comprenne plus que Dieu puisse châtier, alors même qu'Il n'est qu'Amour et Miséricorde.

« Dieu N’est QU’amour et miséricorde ». C'est à la lumière de ces mots thérésiens essentiels qu'il convient de tout comprendre, y compris les châtiments, la colère et la vengeance de Dieu. Amen !

Amen ! MAIS : IL NE FAUT PAS VENIR ENSUITE ACCUSER QUICONQUE D'ÊTRE "LITERALISTE", C'EST SIMPLEMENT STUPIDE !

Qui n'est pas "littéraliste" en lisant les saintes Ecritures ? Qu'il se lève, celui-là, qu'il se lève, ce phénomène ! :))))

Avons-nous la certitude que Dieu nous aime ?
Oui, absolument.
Pourquoi ?
Il est écrit : "Car Dieu a tant aimé le monde..."
Et on doit le croire ?
Oui, puisque c'est ce qui nous est révélé.
Y a-t-il confirmation dans les Ecritures du fait que Dieu nous aime ?
Oui. Il est écrit : "DIEU EST AMOUR".
Mais est-ce que cela signifie bien que Dieu nous aime ???
Oui. L'Ecriture ne ment pas, à la différence des hommes.
Mais alors, les saintes Ecritures sont un enseignement sûr ??
Oui, et d'avantage encore : elles sont la Parole même de Dieu.

Contrairement aux préceptes du diabolique Allah et de son abominable coran que "saint" Jean-Paul II a embrassé publiquement et affectueusement, l'action de punir ou de "châtier" n'est évidemment pas le fond du Coeur du Bon Dieu, Notre Très chéri Père Céleste qui, comme le disait soeur Lucie, n'est qu'"Amour et Bonté" ! C'est la perversité, la stupidité ou la "désorientation" de certains, pour la plupart adeptes de l'"esprit" de Vatican II, qui contraint le catholique à rappeler que Dieu peut aussi punir, châtier ou exercer sa Colère. Car on voit trop bien, à entendre ce prédicateur, par ailleurs très sympathique, ou à lire certains lamentables commentaires ci dessous, certains carrément négateurs de la Vérité de Dieu, d'autres chicanant pied à pied, La diluant hypocritement dans un flot de paroles pour La cacher, La déformer ou L'édulcorer, on voit trop bien quel "esprit" obscur les anime... Et l'on oublie trop souvent que l'on peut aussi mentir... par omission ! Ensuite il est particulièrement déloyal et abject d'insinuer ou de prétendre que ceux qui rappellent que Dieu peut aussi punir, châtier ou exercer sa Colère sont des gens haineux, secs de coeur, sans coeur ou sans Charité, ignorants de l'Amour et de la Miséricorde de Notre Bon Père du Ciel; c'est prêter à ceux qu'ils haïssent et qu'ils qualifient avec mépris d'"intégristes" ou de "schismatiques" des sentiments qui n'appartiennent qu'à leurs amis talmudistes ou mahométans; ces bons "amis" qu'ils rencontrent très régulièrement avec force effusions et congratulations, sans le moindre geste pour les prêcher et encore moins les contredire ! En ce qui me concerne, je n'ai aucun plaisir, aucune jouissance malsaine à insister sur ces aspects du Coeur de Dieu car les Délices de son Amour et la sainte Espérance du Ciel m'attirent infiniment plus; mais si je le fais, c'est parce que je ne supporte pas les menteurs, les falsificateurs et les hypocrites; et aussi, hélas, mille fois hélas, parce que Fatima et la Sainte Vierge nous rappellent avec beaucoup d'insistance qu'en notre temps, le châtiment, la punition et la Colère de Dieu semblent être au premier plan. Tout le contraire de ce que j'entends dimanche après dimanche dans ma paroisse... Je prie chaque jour pour que cela passe le plus vite possible et que viennent enfin, le plus vite possible, le Temps de la Miséricorde et le Temps de Paix que Notre-Dame a promis. En résumé : vous tous qui désirez la Miséricorde sans passer par la Justice, vous tous qui voulez le Pardon sans Contrition, qui tous voulez la Joie de Dieu en évitant la Pénitence, qui tous qui voulez le Ciel sans passer par la Croix, TAISEZ-VOUS ! ARRIERE SATAN !

Maintenant, il est clair, progressiste imbécile, que Dieu étant Justice, Droit et Perfection, ses Châtiment, Colère et Vengeance ne sont évidemment pas les fruits de coups d'émotion et/ou de passions comme chez les simples humains pécheurs !

Pourquoi, injurieur colérique que tu es, me traites-tu stupidement d’imbécile et de progressiste, moi qui précisément n’ai pas nié l’existence d'une colère, d'un châtiment et d'une vengeance de Dieu ( encore faut-il certes en comprendre l'esprit, le sens et le contenu profonds et authentiques ... ) et alors que, à juste raison, j’ai affirmé que la psychologie blessée de l’homme pécheur l’entraîne plus ou moins consciemment (par projection mentale trompeuse) à imaginer à tort le châtiment, la colère et la vengeance de Dieu non comme de saintes réactions de l'Amour pur de Dieu ( qui N'est QU'Amour et Miséricorde ) mais plutôt comme des réactions humaines apparentées ?

Oh non, certainement pas !

J’ai cité sur cette question de larges et cruciaux extraits de l’Ecriture Sainte, du Catéchisme catholique (qui cite des paroles de Saints) et des paroles de Ste Thérèse de Lisieux. Libre à l’auteur de ces mots « oh non, certainement pas ! » de ne pas partager mes points de vue annexes, notamment par esprit de contradiction (comme cela semble être le cas au vu de son commentaire qui, en partie, ne dit pas autre chose que moi mais différemment), mais sous peine d’entrer en contradiction avec des données essentielles de la Foi catholique, il ne peut pas s’opposer à mes citations de la Tradition et du Magistère. Je pense d’ailleurs qu’il n’y aurait pas eu autant d’excès de « bisounourssisme » à l’époque contemporaine s’il n’y avait pas eu autant d’excès inverses durant des époques passées. « Dieu N’est QU’amour et miséricorde ». C'est à la lumière de ces mots thérésiens essentiels qu'il convient de tout comprendre, y compris les châtiments, la colère et la vengeance de Dieu. Amen !

La réponse se trouve dans mes commentaires précédents très détaillés.

Oh non, certainement pas ! La réponse se trouve :

- en abondance dans la sainte Ecriture, citée par Spina Christi 2, et tous les commentateurs sérieux ou non de cette page ( cf le nom de Dieu révélé au prophète Elie, on ne peut plus explicite )
- dans les messages de Fatima gracieusement cités par notre cher ami Catholique et Français
- dans l'enseignement du catéchisme catholique : non, l'Amour qui est Dieu ne tolère pas le mal sans réagir, on ne se moque pas de Lui impunément. Il a tout créé dans sa Sagesse infinie, et nous avons tous des comptes à Lui rendre.

La question n'est donc pas : EST-CE QUE DIEU NOUS CHÂTIE OU NON ?
Mais :
EST-CE QUE DIEU NOUS CHÂTIE a) À LA HAUTEUR DE NOS CRIMES, OU BIEN b) AVEC UNE INFINIE MISERICORDE ?
Réponse b :)))
Dans le cas où cette épidémie est bien réellement un châtiment divin ( et il y a de bonnes raisons de penser qu'il en soit ainsi ), ce châtiment est fort peu de chose par rapport à ce que l'humanité mériterait.

Et non seulement cela : MAIS C'EST UNE FORMIDABLE OCCASION DE SE CONVERTIR ENFIN, DE PENSER EN VÉRITÉ À SON PROCHAIN, DE SE SACRIFIER POUR LUI, ET SURTOUT DE SE TOURNER VERS DIEU. Ce châtiment est en fait une OPPORTUNITÉ, comme à chaque fois que Dieu nous frappe ici-bas.

Car les châtiments du Dieu de miséricorde, s'ils sont bien accueillis par les hommes, deviennent pour eux autant d'occasion de mérite, de conversion, et finalement des bénédictions.
Mais à quoi bon continuer : tout a été déjà dit, et j'espère vraiment que cela contribuera à aider le père Zanorti Zorkine à sortir de ce "coma-bisounours" qui interdit de dire courageusement ce qui est.

NON, DIEU NE CHANGE PAS.
OUI, DIEU NOUS AIME, FIDELEMENT À LUI-MÊME.
ET OUI, PARCE QU'IL NOUS AIME, QUAND IL VOIT QUE C'EST NECESSAIRE ET INCONTOURNABLE, IL SE RESOUT À CHÂTIER L'HUMANITÉ QUI SINON IRAIT À SA PERTE. MAIS TOUJOURS AVEC UNE INFINIE DOUCEUR ET MISERICORDE, TOUJOURS PRÊT À Y RENONCER, À ABRÉGER LES TEMPS D'ÉPREUVE.
Aussi vrai que notre Créateur ne veut QUE notre plus grand bien, et préfère infiniment nous combler de ses bienfaits que de devoir nous corriger ...

Alors, châtieur ou pas châtieur, Dieu ?

La réponse se trouve dans mes commentaires précédents très détaillés. En résumé, oui il arrive que Dieu châtie mais pas du tout selon l'esprit des hommes pécheurs et de la même façon qu'ils peuvent se l'imaginer. Car Dieu abomine leur colère et leur vengeance passionnelles. Et car le Nom de Dieu n'est pas colère et vengeance mais, dans son essence, Amour et Miséricorde. Lire l'Ecriture Sainte de façon littéraliste, sans avoir fait l'expérience personnelle de Son être essentiellement miséricordieux, conduit à des contresens.

« Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu EST amour » (1 Jean 4.8)

« Le Seigneur répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom du Seigneur; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. (…) Le Seigneur descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom du Seigneur. Le Seigneur passa devant lui et s'écria : le Seigneur, le Seigneur, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération ! » (Livre de l’Exode, chap. 34)

Psaume 62
"qui incline à nous faire imaginer par moments, plus ou moins consciemment, que Dieu soit un châtieur"

VS la Parole de Dieu :

"Moi, je reprends et JE CHATIE tous ceux que j'aime."

« A moi Il a donné sa Miséricorde infinie c’est à travers elle que je contemple et adore les autres perfections Divines !… Alors toutes m’apparaissent rayonnantes d’amour, la Justice même (et peut-être encore plus que toute autre) me semble revêtue d’amour… Quelle douce joie de penser que le Bon Dieu est juste, c’est-à-dire qu’Il tient compte de nos faiblesses, qu’Il connaît parfaitement la fragilité de notre nature. De quoi donc aurais-je peur ? Ah ! le Dieu infiniment juste qui daigna pardonner avec tant de bonté toutes les fautes de l’enfant prodigue, ne doit-Il pas être juste aussi envers moi qui « suis toujours avec Lui ?… » (Sainte Thérèse de Lisieux, Ms A, 84r)

"...Je pensais aux âmes qui s'offrent comme victimes à la Justice de Dieu afin de détourner et d'attirer sur elles les châtiments réservés aux coupables, cette offrande me semblait grande et généreuse, mais j'étais loin de me sentir portée à la faire. " O mon Dieu ! M'écriai-je au fond de mon coeur, n'y aura-t-il que votre Justice qui recevra des âmes s'immolant en victimes ?... Votre Amour Miséricordieux n'en a-t-il pas besoin lui aussi ?... De toutes parts il est méconnu, rejeté; les coeurs auxquels vous désirez le prodiguer se tournent vers les créatures leur demandant le bonheur avec leur misérable affection, au lieu de se jeter dans vos bras et d'accepter votre Amour infini... O mon Dieu ! votre Amour méprisé va-t-il rester en votre Coeur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s'offrant en Victimes d'holocaustes à votre Amour, vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne point comprimer les flots d'infinies tendresses qui sont en vous... Si votre Justice aime à se décharger, elle qui ne s'étend que sur la terre, combien plus votre Amour Miséricordieux désire-t-il embraser les âmes, puisque votre Miséricorde s'élève jusqu'aux Cieux... (NHA 832) O mon Jésus ! que ce soit moi cette heureuse victime, consumez votre holocauste par le feu de votre Divin Amour !... " (Ps 36,6) Ma Mère chérie, vous qui m'avez permis de m'offrir ainsi au Bon Dieu, vous savez les fleuves ou plutôt les océans de grâces qui sont venus inonder mon âme... Ah ! depuis cet heureux jour, il me semble que l'Amour me pénètre et m'environne, il me semble qu'à chaque instant cet Amour Miséricordieux me renouvelle, purifie mon âme et n'y laisse aucune trace de péché, aussi..." (sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face in "Histoire Printanière D'une Petite Fleur Blanche". Manuscrit A folio 84 recto)

Suite de saintes citations sur ce sujet.

« Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il N'est QU'amour et miséricorde ! » (Ste Thérèse de Lisieux, LT 263, dernière lettre à l'abbé Bellière, août 1897) Voir aussi : " Ste Thérèse de Lisieux - Paroles sur la confiance ferme en la miséricorde de Dieu ".

Extraits du Catéchisme catholique dit du Concile Vatican II ou de S. Jean-Paul II :

480. Que demande le Seigneur à toute personne en ce qui concerne la paix ?

Le Seigneur, qui a proclamé « bienheureux les artisans de paix » (Mt 5,9), demande la paix du cœur et dénonce l’immoralité de la colère, qui est un désir de vengeance pour le mal subi, et la haine, qui porte à désirer le mal pour le prochain. Ces comportements, s’ils sont volontaires et consentis dans des matières de grande importance, sont des péchés graves contre la charité.

1828 La pratique de la vie morale animée par la charité donne au chrétien la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Il ne se tient plus devant Dieu comme un esclave, dans la crainte servile, ni comme le mercenaire en quête de salaire, mais comme un fils qui répond à l’amour de " celui qui nous a aimés le premier " (1 Jn 4, 19) :

« Ou bien nous nous détournons du mal par crainte du châtiment, et nous sommes dans la disposition de l’esclave. Ou bien nous poursuivons l’appât de la récompense et nous ressemblons aux mercenaires. Ou enfin c’est pour le bien lui-même et l’amour de celui qui commande que nous obéissons ... et nous sommes alors dans la disposition des enfants » (S. Basile, reg. fus. prol. 3 : PG 31, 896B).

« Il y eut ..., sous le régime de l’ancienne alliance, des gens qui possédaient la charité et la grâce de l’Esprit Saint et aspiraient avant tout aux promesses spirituelles et éternelles, en quoi ils se rattachaient à la loi nouvelle. Inversement, il existe sous la nouvelle alliance des hommes charnels, encore éloignés de la perfection de la loi nouvelle : pour les inciter aux œuvres vertueuses, la crainte du châtiment et certaines promesses temporelles ont été nécessaires, jusque sous la nouvelle alliance. En tout cas, même si la loi ancienne prescrivait la charité, elle ne donnait pas l’Esprit Saint par qui ‘la charité est répandue dans nos cœurs’ (Rm 5, 5) » (S. Thomas d’Aquin., s. th. 1-2, 107, 1, ad 2).

L’Espérance

2090 Lorsque Dieu se révèle et appelle l’homme, celui-ci ne peut pas répondre pleinement à l’amour divin par ses propres forces. Il doit espérer que Dieu lui donnera la capacité de l’aimer en retour et d’agir conformément aux commandements de la charité. L’espérance est l’attente confiante de la bénédiction divine et de la vision bienheureuse de Dieu ; elle est aussi la crainte d’offenser l’amour de Dieu et de provoquer le châtiment.

Fin de citation du Catéchisme.

Citations de l'Ecriture Sainte :

Livre d’Osée chapitre 11 : « Mon peuple est enclin à s'éloigner de moi; On les rappelle vers le Très-Haut, Mais aucun d'eux ne l'exalte.Que ferai-je de toi, Ephraïm? Dois-je te livrer, Israël? Te traiterai-je comme Adma ? Te rendrai-je semblable à Tseboïm ? Mon coeur s'agite au dedans de moi, Toutes mes compassions sont émues. Je n'agirai pas selon mon ardente colère, Je renonce à détruire Ephraïm; Car je suis Dieu, et non pas un homme, Je suis le Saint au milieu de toi; Je ne viendrai pas avec colère. Ils suivront l'Eternel, qui rugira comme un lion, Car il rugira, et les enfants accourront de la mer. Ils accourront de l'Egypte, comme un oiseau, Et du pays d'Assyrie, comme une colombe. Et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit l'Eternel. Ephraïm m'entoure de mensonge, Et la maison d'Israël de tromperie; Juda est encore sans frein vis-à-vis de Dieu, Vis-à-vis du Saint fidèle. »

Livre de Ben Sira le Sage 27, 30 – 28, 7 : « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur est passé maître. Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur ; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. Si un homme nourrit de la colère contre un autre homme, comment peut-il demander à Dieu la guérison ? S’il n’a pas de pitié pour un homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses péchés à lui ? Lui qui est un pauvre mortel, il garde rancune ; qui donc lui pardonnera ses péchés ? Pense à ton sort final et renonce à toute haine, pense à ton déclin et à ta mort, et demeure fidèle aux commandements. Pense aux commandements et ne garde pas de rancune envers le prochain, pense à l’Alliance du Très-Haut et sois indulgent pour qui ne sait pas. »

C’est notre misérable psychologie humaine de pécheurs blessés et charnels qui incline à nous faire imaginer par moments, plus ou moins consciemment, que Dieu soit un châtieur, un colérique et un vengeur comme le sont trop souvent les pauvres pécheurs humains. Il faudrait être un croyant psychopathe projetant ses désirs secrets et pathologiques sur ceux de Dieu, pour désirer, toute proportion gardée, qu’Il châtie le monde de la même manière et dans le même esprit que le ferait une sorte de dictateur ou autocrate versatile, cruel et schizophrène qui s’autorise les travers mêmes (par exemple la colère et la vengeance) que pourtant il interdit absolument à ses proches subordonnés !

C’est parce que la plupart des humains, y compris beaucoup de chrétiens, ont une mentalité charnelle et des coeurs de pierre, c’est parce que les hommes seraient incapables de changer leurs comportements mauvais sans la menace ( souvent vaine d’ailleurs à cause de leur surdité et endurcissement de pécheurs ) de durs châtiments temporels et ultimement d’un châtiment éternel, et, fatalement, sans faire eux-mêmes l’expérience de durs malheurs terrestres qui font mordre la poussière, que Dieu et ses porte-parole (notamment Notre-Dame) se voient contraints dans leurs paroles de s’adapter à la mentalité pécheresse des hommes comme s’Il était un juge impitoyable et colérique.

C’est parce que la plupart des humains pécheurs seraient incapables de persévérer dans le bien s’ils connaissaient Dieu tel qu’Il est véritablement et profondément - tel que sainte Thérèse de Lisieux le connaissait -, c’est-à-dire un Être d’amour pur parfaitement innocent de tout mal et incapable de punir et de se venger à la manière des humains pécheurs, que Dieu est obligé provisoirement de porter pour ainsi dire un masque de dureté en vue du salut du plus grand nombre possible d’âmes.

La « vengeance » et la « colère » du Dieu tout-puissant consistent dans des circonstances particulières où les humains sont particulièrement aveuglés et endurcis dans le péché, à ne plus se contenter, dans l’ordre naturel, d’abandonner les humains aux conséquences immanentes et graves de leurs travers habituels ( par exemple le fait est que le consumérisme matérialiste engendre de soi-même des conséquences fâcheuses sur l’équilibre écologique ) mais cette fois de sembler presque totalement les abandonner, en vue si possible bien entendu d'un bien final et dans les limites fixées à l'avance par Sa miséricorde, aux désordres potentiels de la création capricieuse depuis la Chute, aux forces anarchiques du péché ainsi que, dans l’ordre préternaturel, au déchaînement malfaisant de Satan et des démons. Autrement dit, quand viennent les jours de « la colère » et de la « vengeance » de Dieu, les protections et secours ordinaires et puissants de Sa providence envers l'humanité et la création, notamment via le ministère des Anges, semblent être largement en suspens.

Dieu aime bien ... il châtie le pécheur pour qu'il vienne à la pénitence (regrette son péché) et opère son salut. Le Père Michel Marie ne connaît pas son catéchisme et les décrets du concile de Trente sur le salut du pécheur. Si Dieu n'aimait pas, il ne châtierai pas. Le Père Michel Marie revient à dire que Dieu permet le mal sans raison. Effrayante théologie où le péché n'existe plus. On comprend mieux pourquoi les confessionnaux modernistes sont VIDES.