Alix, Teresa de Jesus a pourtant dit qu'elle préférait mourir plutôt que d'aller contre la moindre cérémonie de l'Eglise.
La façon de dire la messe à son époque et celle qu'a connue ma mère, avant Vatican II avait déjà bien changé. Les carmélites n'y ont rien trouvé à dire.
Teresa, elle-même, de son vivant, a dû s'adapter aux circonstances. Au début, elle ne voulait pas fonder des couvents avec des rentes. A cette époque, les soeurs pouvaient gagner leur vie. A la fin de sa vie, la situation économique de l'Espagne avait tellement été dégradée qu'il n'était plus possible pour les religieuses de vivre de leur travail. Teresa a accepté de fonder des couvents avec des rentes.