Sainte Thérèse d'Avila disait: " l'important ce n'est pas de prier beaucoup, mais d'aimer beaucoup" dans le sens de chercher à aimer Dieu de "toutes notre âme, de toutes nos forces, de toutes nos pensées" afin qu'aimant Dieu, nous nous aimions nous-même et en conséquent, nous puissions aimer les autres par Lui, à travers Lui, et en Lui. Cela ne peut se réaliser en commençant par apprendre à nous connaître nous-même, tel que nous sommes.

Découvrir et comprendre réellement ce que signifie la Miséricorde de Dieu passe par une réelle conversion du coeur, reconnaissant que nous sommes avant tout des pécheurs, incapable de faire le moindre Bien sans la Grâce sanctifiante qui s'obtient par la Miséricorde de Dieu. Ceci n'est possible qu'en désirant ardemment développer une relation "coeur à Coeur" avec Celui-qui nous a aimé le premier.

Reconnaître notre incapacité, notre néant, implorant Dieu de nous convertir, désirer du fond du coeur se détourner de nos penchants mauvais, quels qu'ils soient, constamment chercher la Face de Dieu en toute chose nous fait comprendre ce que signifie la Miséricorde de Dieu.

Les prières dites dites de manières répétitives, sans porter attention à ce que l'on dit, sans méditer les mystères qui les accompagnent, spécialement lors de la récitation du Rosaire, ne trouvent pas leurs sens, si elles ne sont pas accompagnées d'un réel désir d'approfondir notre connaissance de Dieu et d'établir une relation personnelle et intime avec Lui.

"Je leur donnerai un même coeur, et je mettrai en vous en esprit nouveau;
J'ôterai de leur corps le coeur de pierre,
Et je leur donnerai un coeur de chair,
Afin qu'ils suivent mes ordonnances,
Et qu'ils observent mes ordonnances et pratiquent mes lois;
Et ils seront mon peuple et je serai leur Dieu.
Mais pour ceux dont le coeur plaît à leurs idoles et à leurs abominations,
Je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête,
Dit le Seigneur, l'Éternel." (Ézéchiel, 11,19-21)

Où nous implorons sa Miséricorde pour qu'Il nous convertisse et nous fasse passer de la mort à la Vie, où nous devons faire face, un jour où l'autre, à Son Jugement.

DIEU EST AMOUREUX DE SES CRÉATURES. Il est Infiniment Bon, Miséricordieux et Juste, mais le péché lui déplaît. Ainsi il nous faut craindre Ses jugements, si nous sommes sans foi ni loi, mais Il nous faut avoir pleine confiance en Sa Miséricorde.

Il n’y a de calme que dans le sein de Dieu, il n’y a de joie que dans la conscience pure.
www.faustine-message.com

Extrait du catéchisme : le jugement erroné Catéchisme de l'Église Catholique

1790 L’être humain doit toujours obéir au jugement certain de sa conscience. S’il agissait délibérément contre ce dernier, il se condamnerait lui-même. Mais il arrive que la conscience morale soit dans l’ignorance et porte des jugements erronés sur des actes à poser ou déjà commis.

1791 Cette ignorance peut souvent être imputée à la responsabilité personnelle. Il en va ainsi, " lorsque l’homme se soucie peu de rechercher le vrai et le bien et lorsque l’habitude du péché rend peu à peu la conscience presque aveugle " (GS 16). En ces cas, la personne est coupable du mal qu’elle commet.

1792 L’ignorance du Christ et de son Évangile, les mauvais exemples donnés par autrui, la servitude des passions, la prétention à une autonomie mal entendue de la conscience, le refus de l’autorité de l’Église et de son enseignement, le manque de conversion et de charité peuvent être à l’origine des déviations du jugement dans la conduite morale.

1793 Si – au contraire – l’ignorance est invincible, ou le jugement erroné sans responsabilité du sujet moral, le mal commis par la personne ne peut lui être imputé. Il n’en demeure pas moins un mal, une privation, un désordre. Il faut donc travailler à corriger la conscience morale de ses erreurs.

1794 La conscience bonne et pure est éclairée par la foi véritable. Car la charité procède en même temps " d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans détours " (1 Tm 1, 5 ; cf. 3, 9 ; 2 Tm 1, 3 ; 1 P 3, 21 ; Ac 24, 16) :

Plus la conscience droite l’emporte, plus les personnes et les groupes s’éloignent d’une décision aveugle et tendent à se conformer aux règles objectives de la moralité (GS 16).

@Courses

Je crois, avec mon humble respect,que vous n'avez pas tout compris...

Relisez le Nouveau Testament!

Misericordia ET Justicia, dirais-je aux modernistes.
Justicia ET Misericordia, vous dirais-je.

Dans la Tradition, nous ne remettons en question aucun des deux aspects.

Dieu est dur dans ses paroles, il veut nous détruire dit-il dans Sophonie:

1.2. Je détruirai tout sur la face de la terre, Dit l'Éternel.
1.3. Je détruirai les hommes et les bêtes, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Les objets de scandale, et les méchants avec eux; J'exterminerai les hommes de la face de la terre, Dit l'Éternel.

Dieu est amour et miséricorde. Mais aussi...justice.
On ne se moque pas de Dieu. La foi n'est pas une affaire "bisounours"; il y a un acte volontaire dans l'action d'aimer, on accepte des renoncements quand on aime.

l'Ecriture semble dure à nos contemporains car elle est exigeante.

Merci pour ce juste rappel!

Deus est Misericordia ET Justicia!

Le Père Jean-Édouard Lamy a entendu dire de l'adversaire: "Quand une âme a cessé de prier, je la considère comme mienne."

L'adversaire est l'ennemi déclaré du chapelet qui est une arme divine. Ainsi Saint Alphonse de Liguori que l'on peut appeler Docteur de la prière, disait cette phrase devenue célèbre: "Celui qui prie, se sauve certainement; celui qui ne prie pas se damne certainement."

Ce n'est pas à la légère que Saint Alphonse écrivait ces graves et solennelles paroles: sa longue expérience de missionnaire lui en avait fait connaître la vérité, qu'il appuie d'ailleurs sur des preuves sans réplique puisées dans l'Écriture et dans la tradition.

"La prière est un moyen indispensable et sûr pour obtenir le salut et toutes les grâces qui y conduisent. Convaincu, comme je le suis, de la nécessité de la prière, je dis que tous les livres qui traitent de spiritualité; tous les prédicateurs dans tous leurs sermons, tous les confesseurs dans toutes les confessions qu'ils entendent, devraient s'attacher par-dessus tout à inculquer dans l'esprit de ceux qui les lisent ou les écoutent la nécessité de toujours prier, ne se lassant jamais de les en avertir et de leur répéter: Priez...Priez...Priez... "

Saint Thomas disait: "Ce n'est pas qu'il soit nécessaire de prier pour que Dieu connaisse nos besoins; mais Dieu nous oblige de prier, afin que nous comprenions nous-mêmes la nécessité de recourir à lui pour recevoir les secours nécessaires au salut, et que par là nous le reconnaissions pour l'unique auteur de tous les bien que nous avons." De même La Vierge Marie le demande, pour la médaille miraculeuse et à l'Ile Bouchard: Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous"

Paroles d'Évangile que sont "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. - Demandez, et il vous sera donné. Mais il faut prier au nom de Jésus: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose en mon nom, il vous le donnera. - pourvu qu'on prie avec foi et confiance."

"La grâce de la prière est donnée à tous les hommes. Il est toujours en notre pouvoir de prier quand nous voulons. Dieu veut le salut de tous les hommes."
(1. Tim. 2.4)

Et Saint Alphonse de conclure: "Le plus grand désespoir dans l'enfer est et sera toujours d'avoir pu se sauver avec tant de facilité, en demandant à Dieu les grâces dont ils avaient besoin, et de n'être plus à même de les demander."

Actes 10 - Résumé

Corneille, homme très pieux qui participait au culte rendu à Dieu, accordait une aide généreuse aux pauvres du peuple juif et priait Dieu régulièrement. Il eut une vision d'un Ange qui lui dit que Dieu avait prêté attention à ses prières, à l'aide qu'il avait apportée aux pauvres, et qu'Il ne l'oubliait pas. Il lui demanda d'envoyer des hommes aller chercher un certain Simon, surnommé Pierre.

Corneille reçu Pierre chez lui, et lui raconta ce que l'Ange de Dieu lui avait dit. Pierre prit alors la parole et dit: "Maintenant, je comprends vraiment que Dieu n'avantage personne: tout être humain, quelque soit sa nationalité, qui le respecte et fait ce qui est juste, lui est agréable. Il a envoyé son message au peuple d'Israël, la Bonne Nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous les hommes. Vous savez ce qui est arrivé d'abord en Galilée, puis dans toute la Judée, après que Jean a prêché et baptisé. Vous savez comment Dieu a répandu la puissance du Saint-Esprit sur Jésus de Nazareth. Vous savez aussi comment Jésus a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. On l'a fait mourir en le clouant sur la croix. Mais Dieu lui a rendu la vie le troisième jour; il lui a donné d'apparaître, non à tout le peuple, mais à nous que Dieu a choisis d'avance comme témoins. Nous avons mangé et bu avec lui après que Dieu l'a relevé d'entre les morts. Il nous a commandé de prêcher au peuple et d'attester qu'il est celui que Dieu a établi pour juger les vivants et les morts. Tous les prophètes ont parlé de lui, en disant que quiconque croit en lui reçoit le pardon de ses péchés par le pouvoir de son nom."

Pendant que Pierre parlait encore, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient son discours. Les croyants d'origine juive qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de constater que le Saint-Esprit donné par Dieu se répandait aussi sur des non-juifs. En effet, ils les entendaient parler en des langues inconnues et louer la grandeur de Dieu. Pierre dit alors: " Pourrait-on empêcher ces gens d'être baptisés d'eau, maintenant qu'ils ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous?" Et il ordonna de les baptiser au nom de Jésus-Christ.

Homélie du Pape en la Basilique du Latran - Télévision Sel + Lumière